Product Category : Provence


MOA-05102019-N°120

Lot N°120 – CHARLES ROUX (Jules) Le costume en Provence. Edition Lemerre, Paris 1907. 2 volumes brochés in-4, 228 et 222 pages. Bien complet des 7 planches en couleur (T.I) et 15 planches en couleur (TII.). Exemplaire 19 sur papier des Manufactures Impériales du Japon. Dos accidentés. Plat du tome I désolidarisé Envoi de l’auteur à Monsieur Gaston Calmette, Directeur du Figaro. – Estimations : 400/500 €


MOA-05102019-N°121

Lot N°121 – L’auguste piété de la royale maison de Bourbon. Sujet de l’appareil fait à Avignon pour la réception de Monseigneur le Duc de Bourgogne et de Monseigneur le Duc de Berry durant le Consulat. Avignon. 1701. 138 p. Mauvais état – Estimations : 30/40 €


MOA-05102019-N°122

Lot N°122 – Alphonse DAUDET. Manuscrit autographe de “La cabro de monseu Seguin” de 1868. Neuf feuillets Nous remercions Monsieur Roger Ripoll des précisions suivantes apportées. Daudet a rédigé “La Cabro de Moussu Seguin” en août 1868, c’est la date qui est indiquée à la fin du texte publié dans l’”Armana prouvençau”. L’auteur a envoyé son manuscrit à Frédéric Mistral, qui en a accusé réception dans une lettre datée du 24 août 1868 : “Siéu ravi de la Cabro de M. Seguin. S’es jamai rèn fa de tant poulit en prouvençau, ni à plus forto resoun en francès” (“Je suis ravi de la Cabro de M. Seguin. Il ne s’est jamais fait d’aussi joli en provençal, ni à plus forte raison en français”). Le conte a paru dans l’Armana prouvençau pour 1869, p. 15-19. Avant de prendre place dans les “Lettres de mon moulin” en 1869, “La Chèvre de M. Seguin” avait été publiée pour la première fois dans le journal parisien “L’Evénement” le 14 septembre 1866. Quand il a traduit ce texte en provençal, Daudet l’a allégé en supprimant les apostrophes au destinataire fictif de la lettre, le poète Pierre Gringoire. Et il a donné au récit l’allure d’un conte populaire, en utilisant des formules susceptibles de produire l’impression d’une communication orale. En passant dans l’”Armana prouvençau”, le texte a subi de nombreuses modifications portant sur le vocabulaire et sur certaines tournures; selon toute vraisemblance, ces corrections ont été effectuées par Mistral. Le manuscrit auquel nous avons affaire a donc l’intérêt de nous livrer la forme originale que Daudet avait donnée à la traduction provençale de son conte. – Estimations : 3000/4000 €